© Daniel Fanguin
Dès que l'on emprunte la route de la péninsule qui conduit à Dakhla, de part et d'autre, le paysage est magnifique, tout particulièrement en fond de lagune. Par contre une trentaine de kilomètres plus loin, proche de l'extrémité de la presqu'île, Dakhla semble présenter peu d'intérêt si ce n'est, pour le voyageur qui vient d'Europe en hiver, l'attrait de son climat (la ville est située au niveau du tropique du Cancer). Ces dix dernières années, à l'instar des autres villes du Sahara Occidental (Laâyoune, El Marsa, Boujdour, Smara...), elle s'est développée, pour d'évidentes raisons politiques, d'une manière spectaculaire (pour ne pas dire totalement déraisonnable). C'est une ville sans Histoire où il n'y a pas grand chose à voir ; ce qui fait sa singularité.