Et toujours ces scènes de la vie quotidienne qui ne cessent de charmer le voyageur : les femmes, aux habits amples et colorés, gardant leur troupeau de moutons ou de chèvres, portant des fagots nous paraissant démesurés, faisant la lessive, là où l'oued n'est pas totalement asséché, ou bien, agenouillées, coupant avec une faucille l'herbe tendre, d'un beau vert cru, pour la lier en petites gerbes ; les vieillards cheminant dignement, assis sur leur âne ; les enfants pêchant des grenouilles ; les chiens errants, reposant en meute au soleil, ou se chamaillant autour d'une carcasse (sans danger tant ils sont craintifs, les hommes ne leur ayant pas laissé que de bons souvenirs)... Mais aussi des comportements moins charmants, comme tous ces enfants (et il n'y a pas que des enfants - c'est qu'ils grandissent aussi !) qui ne peuvent dire bonjour à l'étranger de passage sans lui demander de l'argent (la faute à tous ces touristes, et aux adeptes de "l'humanitarisme", aussi "stupides" que généreux)...